Régalons-nous de l’automne !
Les poissons d’automne, il y en a pour tous les goûts, des maigres et des gras, des joufflus et des plats, des petits et des grands, pour les plus sobres et les gourmands… pour les petits et les grands aussi ! Petit aperçu de A à Z… ou presque !
07 octobre 2022
Le bar… pas le bobard !
On vous dit tout ici
La daurade royale… proche de l’idéal !
Poisson à la chair délicate, dense, blanche et goûteuse, savourez-moi en entier avec une cuisson lente au four ou en filets. Si vous optez pour le pavé, je vous recommande une cuisson à l’unilatérale à la poêle avec une fin de cuisson au four. Vous pouvez également me déguster crue. Contrairement à la Daurade Royale sauvage, celle d’élevage est plus grasse.
L’encornet… et bien né !
Ne me stockez jamais entier, préparez-moi et faites-moi cuire au préalable avant de me conserver.
Je suis facile à cuisiner et plus on me réchauffe, meilleur je suis.
Farci ou à la poêle, je vous régalerai. A la poêle, c’est tout simple : passez-moi 5 à 10 mn, enlevez l’eau et hop un 2e passage avec ail et huile d’olive !
La limande… peu gourmande !
Poisson maigre, vous m’apprécierez… votre porte-monnaie également !
En filets, faites-moi cuire à la poêle, toujours côté peau.
Le maquereau… ne vous mettra pas sur le carreau
Poisson gras, parmi les plus riches en omega 3, vous pouvez me déguster cru avec une marinade, grillé, en filets, au four à la moutarde, je suis un régal !
Pour me conserver au frais avant d’être cuisiné, faites-moi mariner dans de l’huile d’olive… mais pas plus de 2 jours !
Le merlan… pas si lent que ça !
Ma chair blanche est délicate et très digeste. Frais, je suis particulièrement fin. On me dit maigre car j’ai une faible teneur en graisses. Je ravis les enfants : en filets, cuit à la poêle côté peau, pané, haché en boulettes avec des herbes aromatiques ou des épices, frit, idéal pour le fameux fish and chips !
Le merlu, l’heureux élu
Poisson maigre, peu calorique, je suis une bonne source de protéines. Petit, de 150 à 300 g, dégustez-moi en friture, roulé dans la farine et passé à la poêle. Plus gros, cuisinez-moi au four ou à la plancha, en portefeuille à l’espagnole en ayant pris le soin d’ôter mon arête centrale, à la plancha avec une sauce faite de pétales d’ail et de poivrons revenus à la casserole. Si vous optez pour les tranches ou le dos, en papillote je vous régalerai.
Le rouget… plutôt rosé
Petit rouget, assez remarquable avec mon goût corsé, on m’appelle le rouget vendangeur, car je suis pêché au moment des vendanges. Je suis en quelque sorte la gourmandise d’automne. Entier ou en filets, la cuisson à la poêle me convient parfaitement. Si vous voulez me donner un petit air du sud, préparez une sauce mêlant tomate, ciboulette, persil, basilic, échalote, ail, huile d’olive et citron.
Quelques conseils :
– Si vous nous consommez crus, pensez à nous congeler au préalable.
– Si vous nous conservez frais, enlevez-nous toujours du sachet et déposez-nous au frais dans un plat filmé. Attention, certains d’entre nous ne peuvent se conserver plus de deux jours